La danse du singe et du poisson (1994)
Quinze ans après la barbarie des Khmers rouges, le cinéaste cambodgien Rithy Panh revient dans son pays pour y réaliser Les Gens de la Rizière. Pierre-Alain Meier
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Quinze ans après la barbarie des Khmers rouges, le cinéaste cambodgien Rithy Panh revient dans son pays pour y réaliser Les Gens de la Rizière. Pierre-Alain Meier
On y trouve une grande adhĂ©sion aux petits dĂ©tails de la misère quotidienne, aux caractères physiques des Ă©lĂ©ments naturels, les plaies des sauterelles, de la pluie… Et l’on perçoit fort bien le contexte socio-Ă©conomique – avec les villes toujours hors du champ, oĂą la cure hospitalière coĂ»te tant de sacs de riz mais ne sert Ă rien. Extraordinaire tour de force de Peng Phan dans le rĂ´le de la veuve qui perd l’esprit par excès de travail, l’excès d’amour envers son mari disparu, envers ses enfants encore faibles…
POSITIF, Lorenzo Codelli
Bab El-Oued City rend magnifiquement compte du quotidien algĂ©rois, Ă l’heure oĂą l’intĂ©grisme commençait Ă profiter du dĂ©sarroi de la population. Du cinĂ©ma intelligent, engagĂ© et humain. TELERAMA
Je ne m’attaque pas à l’intégrisme, je m’attaque à l’intolérance, car dans un pays où les règles démocratiques seraient respectées l’intégrisme devrait pouvoir vivre à côté de moi.
MERZAK ALLOUACHE
Primé au Festival de Cannes 1993 sous le catégorie « Un Certain Regard ».
Réflexion amère et désabusée sur la fonction corruptrice de l’argent, le conformisme social et le colonialisme, cette ample fable fera date dans l’histoire du cinema africain. L’HUMANITE, Jean Roy
Hyènes est une magnifique réflexion sur le pardon, la vengeance, la vanité et le pouvoir.
PREMIERE, Eric Libiot
Il y a entre Dürrenmatt et Diop une affinité profonde. Ils sont l’un et l’autre des conteurs. D’où le style du film qui semble un récit à mille voix et qui impose aux comédiens gestes et stéréotypes corporels suggérés par les légendes traditionnelles. LE FIGARO, Claude Baignères
Chronique quotidienne d’un bachelier de Ouagadougou, Laafi joue sur les mots: le titre — «tout va bien» — fait écho à la phrase le plus communément répétée dans la ville: «ça c’est le pays».
Le rĂ©alisateur de « Touki-Bouki » a suivi et filmĂ© le tournage de Yaaba, deuxième long mĂ©trage d’Idrissa OuĂ©draogo (Burkina Faso, 1989). Documentaire plein d’humour sur les alĂ©as d’un tournage au Burkina Faso.
Dans ce film tournĂ© Ă Valparaiso, grâce Ă une foule de producteurs suisses, espagnols et français, le cinĂ©aste dĂ©cline les consĂ©quences du machisme. CINÉMA D’ELLES, Françoise AudĂ©
Bila, un enfant d’une dizaine d’années, observe avec espièglerie la vie de son village moré au Burkina-Faso. Il se prend d’amitié pour Sana, une vieille femme que le femme tient à l’écart, l’accusant de sorcellerie. Petit à petit, une complicité naît entre ces deux êtres que tout sépare…
Les auteurs montrent l’espoir insensé, la souffrance essentielle, mais aussi l’extraordinaire couleur poétique qu’insufflent, sur un monde dûment catalogué, ces êtres libres et malades d’identité.
LA SUISSE
Ce film a le mérite de montrer le désespoir derrière les apparences. LA TRIBUNE DE GENEVE